J'AI DE QUOI ETRE EN PERPERTUEL ETAT D'ENERVEMENT

Bonjour,

Mes nièces ont été placées depuis avril dernier, et depuis le début nous avons été complètement déstabilisé par le comportement des travailleurs de l'ASE, éducateurs, et juge des enfants.

A ce jour, pour ces deux petites filles qui ont été placées, l'une dans une famille, la deuxième en foyer dit "pouponnière", il semble impossible de réintégrer un foyer familiale, malgré les multiples demandes de gardes provisoires faites au juge des enfants par les différents membres de la famille.

Bien sur, des prémices d'enquête sociale ont eu lieu. D'ailleurs, ces membres de la famille en question, dont je fais partie, ont été convoqués à un rendez vous avec ces travailleurs sociaux (référente, psychologue et éductrice), mais durant ce rdv, je n'ai pu ressentir que de la suspicion et toutes les questions posées ne portaient que sur mes liens avec mes parents, et liens de mes deux soeurs, dont la mère des petites avec eux.
Lorsque nous demandons des nouvelles des enfants, elles vont toujours bien, (d'ailleurs, l'accueil téléphonique est plus que glacial, voir même parfois rempli de l'ironie de l'interlocuteur de l'ASE qui se permet aussi de ricaner en entendant la question qui lui est posé, alors que nous sommes complètement désespérés de vivre cette situation), mais lors des entretiens avec le juge des enfants, ces mêmes personnes reprochent que nous ne prenions pas assez des nouvelles des petites ou que nous appelons pour nous plaindre et que nous les empêchons de travailler. Pire, alors que je rencontre par hasard ma nièce dans une kermesse d'école, et que, complètement déboussolée elle m'annonce qu'elle n'a pas le droit de ma parler parcequ'il y a une éducatrice, je suis accusée de perturber ma nièce et de la rendre malade !
Résultat, placement prolongé de 06 mois, confié à une commission d'enquête, dont les acteurs ne connaissent encore rien au dossier.
Les demandes de gardes provisoires ? Moi même je ne sais pas dans quelle poubelle elles ont finies.
Nous ne nions en aucun cas que la mère de mes nièces ait pu faire des erreurs. Elle a vécue une forte dépression qui lui a valu un passage en hôpital psychiatrique. Aujourd'hui, elle continue à se soigner, est en convalescence chez mes parents (une autre raison du refus de confier à mes parents les petites).
Enfin, nous avons été accusés, par de faux témoignages, d'un comportement plus que préjudiciable pour ces enfants. Lorsque je dis "nous", je parle des mes parents et la maman des petites.
Ils ont été salis, et il semble qu'on porte plus d'importance aux faux témoignages de personnes dont la moralité est plus que douteuse qu'aux demandes sincères et motivées de sauvetage de ces enfants.
Ces deux petites filles sont aujourd'hui complètement changées. Plus de joie, de la tristesse et parfois de l'indifférence entre elles et avec la famille.
Je n'ai pu que les voir une fois en rdv médiatisé. Tout au long je n'ai eu le droit qu'a des reproches et des moqueries de la part de la référente des enfants, et là où j'ai cru vraiment devenir folle de rage, c'est lorsqu'à peine elle posa une question à la plus petite, que j'ai vu cette enfant se replier complètement sur elle même et presque avoir peur de lui répondre.
C'est très dur de savoir que c'est enfant souffrent et de ne pas pouvoir les aider.
Mon explication sur la situation de mes nièces n'est peut être pas très claire, c'est vrai, je ne sais par où commencer. Toute ses situation est très compliquée en elle même parceque différents acteurs et situations ne font que la rendre plus difficile. Mais il s'agit aujourd'hui, non pas de faire une chasse au sorcière, injuste et cruelle, mais simplement trouver une solution juste et équitable pour que ces deux petites filles puissent grandir à nouveau en sécurité dans un foyer familiale et stable.
Je recherche de l'aide, mais, je ne sais comment agir avec mes petits moyens.
Je vais de nouveau écrire au juge afin de renouveler ma demande de gare provisoire, mais je ne sais à quel mur je vais me retrouver de nouveau confronter.
Alors, je remercie tous ceux qui pourront me donner quelques voies à explorer pour que mes petites nièces soient, dans un premier temps, réunies, et surtout, qu'elles puissent retrouver une vie normale.
Par avance merci,
Eve